En direct du festival Lire au Soleil à Porto-Vecchio.
Il est peintre, illustrateur, auteur de BD et guitariste talentueux. Quant à sa voix, elle mérite d'être largement entendue comme les voies de ses multiples talents sont à suivre de près. Incontestablement, Yann Le Borgne ira loin. Le portrait ne serait pas complet, sans évoquer son sens de l'humour plus que communicatif.
Merci Yann pour le boeuf de ce soir et ta vision très personnelle de la Valse du singe !
Une ouverture d'esprit qui ne manque pas... d'esprit !
Surprise en feuilletant la nouvelle édition du BBI, le magazine municipal de Boulogne-Billancourt parfois épinglé dans mon roman. Un article largement positif est consacré à la Valse du singe. Comme quoi la description des travers de l'ambition politique locale n'a pas été prise de travers et que le sens de l'humour de nos édiles est à la hauteur de leur sens des réalités. Beaucoup apprécié cette phrase : "Lui qui a appris à tremper sa plume au vitriol auprès de Jean-Edern Hallier, signe un premier roman corrosif et drôle sur les enjeux du pouvoir dans une ville imaginaire ayant pour nom... Boulogne-BIllancourt."
Aucune vanité à la lecture de cet article, mais je l'avoue, un petit plaisir après quelques années de silence et de vacarme intérieurs, passées dans le tambour d'une machine à laver, de l'auto nettoyage à l'auto dérision, en passant par l'essorage. Plaisir éphémère, car il s'agit de transformer "l'essai" avec un nouvel opus, bien loin de la politique dont la réalité dépasse tellement la fiction (friction !). Je m'y attèle, sans oublier le développement de mon entreprise dédiée à la communication et à la culture.
Rendez-vous est pris au salon du livre de Boulogne-Billancourt, à l'espace Landowski, le samedi 6 et le dimanche 7 décembre prochains pour danser cette "Valse" avec les lecteurs boulonnais et d'ailleurs.
A l'époque, j'avais re visité ce salon et l'avais qualifié d'une accroche incitative tout en suggérant une identité graphique décalée : "C'est celui qui lit qui est". Mais quelques malfaisants (je ne l'ai appris que récemment), préoccupés par une vision financière à court terme et par l'opportunisme électoral habituel ont obligé à revoir une copie dont j'étais l'auteur. Peu importe, le souffle était là et le succès au rendez-vous.
Et depuis, j'ai appris "qu'écrire, c'est crier avec un e muet". Ce n'est pas de moi, mais de Patrick Roegiers (lire sa "traversée des plaisirs" chez Grasset). Ne me reste plus qu'à écrire... aux éclats !
Jeunes auteurs, jetez-vous à l'eau sans oublier l'encre !
Il y a bien longtemps un professeur de français imposa à ses élèves ébahis un exercice peu banal : la rédaction d'un poème. Une heure avant de remettre mon "chef d'oeuvre", je n'avais rien écrit et pourtant tout bouillonnait en moi... Puis l'inspiration est venue, les sonnets fusèrent plus ou moins bien sonnés. Puis vinrent les questions du prof. dont la bienveillance et la pertinence éveillèrent curiosité et... vocation. Depuis cette classe de troisième, l'amour de l'écriture et des belles lettres ne m'a jamais quitté ainsi qu'une certaine tendresse pour celui qui avait révélé cette passion.
L'idée de ce concours d'écriture est sans doute aussi née de cette anecdote certes personnelle. Mais elle s'inscrit surtout dans cette volonté de révéler, stimuler, promouvoir tous les talents boulonnais quels qu'ils soient et quel que soit leur mode d'expression. Concours d'arts plastiques, tremplin pour les musiques actuelles, prix du conservatoire, festival premier regard... autant d'initiatives dans lesquelles la Ville s'investit peu à peu.
Le 14 septembre s'ouvre donc cette seconde édition du concours "Jeunes auteurs boulonnais". La première édition avait dépassé toutes nos attentes par la richesse de nos jeunes talents et leur créativité parfois dérangeante. Dans le miroir de leurs écrits, se reflétaient leurs interrogations existentielles, leur rêves impossibles et ce "spleen" aux fleurs baudelairiennes bien actuelles.
C'est avec un plaisir certain que nos abri bus ont accueilli le poème gagnant... Oui la poésie enfin dans la rue; que la nouvelle et la planche de BD furent publiées dans le magazine municipal (BBI) et éditées en quelques exemplaires...
Donc comme dirait Léo Férré "Poètes (à) vos papiers"... quant aux autres, faites bien la planche et apportez-nous de bonnes nouvelles !
Dans le cadre du salon du livre qui se déroulera les samedi 5 et dimanche 6 décembre, les collégiens et lycéens boulonnais sont invités à se préparer au concours « Jeunes auteurs boulonnais » en écrivant une poésie, une nouvelle ou en dessinant une planche de BD. Le concours débute le 14 septembre pour se clôturer le 26 novembre avec une remise de prix le 6 décembre.
• NOUVELLE : texte dactylographié en français, interligne simple, police Times New Roman de taille 12, 14 000 signes maximum (espaces compris).
• POÈME : texte dactylographié en français, en prose ou en vers, police Times New Roman de taille 12, interligne simple, de 3 500 signes maximum (espaces compris).
• BANDE DESSINÉE : planche comportant des éléments écrits et des éléments graphiques, de format compatible avec une publication en A4 vertical, en noir & blanc ou en couleur.
Dépôt de dossier à partir du 14 septembre jusqu'au 26 novembre inclus :
> Directement à l'espace Landowski ou par courrier. 28, av. André-Morizet 92100 Boulogne-Billancourt
> Par courriel : [email protected]
Prix
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