Mauvaise pensée de Rascal n°2 : Qui a bien pu "sonder" mon épouse ?
Lors de la dernière séance du conseil municipal fut posée la question légitime de savoir qui dérangeait les honnêtes gens chez eux -il y a un mois- pour les interroger sur l'aménagement de l'Ile Seguin (question fermée nécéssité budgétaire faisant loi) puis -il y a quelques jours- à nouveau pour jauger l'image de certaines personnalités (dont votre serviteur, Waou j'existe encore !).
Il fut répondu par un maire ajoint de quartier donc par définition destiné à ne pas faire de quartier avec l'opposition que jamais au grand jamais de telles enquêtes n'avaient été commandées par l'équipe municipale. Ladite équipe bénéficant par ailleurs des remontées (bienveillantes ?) des conseillers de quartier et autres métaphores de la démocratie participative qui se voient ainsi récupérés et associées à des décisions une fois de plus unilatérales (j'en ai fait les frais).
Mais alors qui a appelé mon épouse il y un mois (même pas blacklistée) ? qui a interrogé des amis très proches vendredi dernier ? Qui au nom de la ville s'arroge le droit de parler en son nom ? Qui paye, vous, moi ? Et vous croyez quoi ? Que c'est l'opposition qui se donne ainsi les moyens qu'elle n'a pas de pourfendre son adversaire. Et l'adversaire, c'est qui ?
Nous entrons dans une année électorale, et il serait bon que chacun s'y investisse sans avoir à stigmatiser les ambitions personnelles de l'autre en criant telle une vierge effarouchée qu'il est l'apôtre de l''intérêt général alors qu'il n'est l'évangéliste que de lui même.
A cet égard, je souhaiterai évoquer Cioran et sa fameuse "métaphysique à l'usage des singes" qui le condusit à ne plus se compromettre politiquement parmi les ouistitis du volte face, les gorilles dans la brume de la stagnation et autres chimpanzés en mal de bananes... ou plutôt de peau de banane.
Pour info : Cioran à ne pas rater dans la Pléïade, cela vient de sortir et des aphorismes... plus ismes tu meurs ! Et si jamais on te sonde sur Cioran, c'est que tout va bien... Mais Lamartine s'est aussi planté ! Sauf sur la poésie... et on n'en a bien besoin !
"L'être idéal : un ange dévasté par l'humour".
Envolons-nous à tire d'ailes. Houba, Houba, vive le marsupilami qui des jungles de Palombie enverra de sa queue magique un gnon rédempteur à qui le gonfle. Yark Yark. Chabat... c'est un vrai.
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