Le blog de Pascal Fournier

Première édition de l'agenda Culture de Boulogne-Billancourt

Six mois à vivre et à vibrer.

Cette première édition de l’Agenda Culture, vous fixe un rendez-vous exclusif avec l’ensemble de la vie culturelle boulonnaise.

Deux fois par saison, de septembre à décembre et de janvier à juin, vous retrouverez les nombreuses activités culturelles que vous propose la ville.

Musée des années 30, bibliothèques municipales, Pôle multimédia, Conservatoire à Rayonnement Régional, Carré Belle Feuille, Grand Place, Bibliothèque Marmottan… autant d’espaces uniques dédiés à une culture toujours en mouvement, à tous les talents et à tous les publics.

Patrimoine, arts plastiques, littérature, histoire, musique classique, actuelles ou contemporaines… Boulogne-Billancourt devient pour vous la vitrine de toutes les expressions et de toutes les créations : expositions, concerts, spectacles, animations, ateliers, conférences, visites guidées… que choisir !

Mention spéciale pour le jeune public et les adolescents qui notamment grâce à l’ouverture du Carré Belle Feuille et au Conservatoire à Rayonnement Régional, bénéficieront d’une programmation inventive, parfois audacieuse, toujours créative et récréative.

La culture se vit et vibre dans notre cité au quotidien. Quels que soient votre âge et vos sensibilités, que vous ayez envie de sortir seul, à plusieurs ou en famille, Boulogne-Billancourt souhaite encore mieux répondre à toutes vos attentes et même les anticiper.

Parution début septembre, disponible dans tous les espaces municipaux.

Musée des Années 30 : les racines de la modernité

Dans les arcanes de la modernité.

Les années 30 sont une période intensément créatrice. Coincées entre deux guerres mondiales, ces années ont connu un véritable bouillonnement d'innovations techniques, industrielles, sociales, architecturales et artistiques. Il se trouve que Boulogne est un des lieux phares de cette période. Il suffit de citer quelques noms parmi ceux qui y ont vécu ou oeuvré :
Pour le cinéma : Abel Gance, Marcel Carné, Renoir, Pagnol.
Pour l'industrie : automobiles Renault, avions Voisin, Farman, Blériot.
Pour l'art : Juan Gris, Le Corbusier, Mallet Stevens, Tony Garnier.

Le Musée des Années 30 est incontestablement le plus bel écrin de cette époque foisonnante qui constitue les racines d’une modernité qui ne demande qu’à s’épanouir jusqu’aux jeunes pousses de l’art contemporain.

De 1930 à 2030, le bonheur de redécouvrir le passé pour s’en inspirer, de conjuguer le présent à tous les temps de l’actualité artistique, d’anticiper les talents de demain.

Bonheur sans réserve que de visiter les réserves du Musée, souvenir d’enfant que celui de Belphégor hantant les mystères du Louvre… et là, la collection Paul Belmondo prête à briller dans la magie du Château Buchillot… et là encore, le fauteuil du sculpteur et l’irrésistible envie de pénétrer son œuvre…

Avec Isaure de Beauval, suivons notre guide : Emmanuel Bréon, le conservateur du Musée, et découvrons en avant-première toute la sensualité et la délicatesse de l'oeuvre de Belmondo enfin prête  à se révéler au grand public.

A découvrir cet automne, la rétrospective Brayer qui célèbre le talent de l'un des peintres figuratifs les plus célèbres du 20 ème siècle. Connu pour ses paysages méditerranéens, il est aussi l'auteur de portraits et scènes de genre réalisés lors de longs séjours italiens, de maquettes de décors et de costumes pour le théâtre et d'illustrations pour les livres.

Le Musée des années 30 n'a pas fini de nous surprendre et de nous en apprendre.

Musée des années 30 - Espace Landowski - 28, avenue André Morizet.
Boulogne-Billancourt.

Cube Festival, les arts numériques réinventent la ville.

L’art numérique, c’est Issy !

Événement majeur des arts numériques en France, le Cube Festival invite le public à vivre l’expérience poétique et festive d’une ville aux parcours urbains ré-enchantés par les artistes. Durant 6 jours, ce festival nous projette dans un vivre ensemble futuriste où la création numérique redessine l’environnement, suscite de nouvelles interactions, et imagine les contours de la ville du XXIème siècle. Une ville multiple, communicante, ubiquante et sensible. Une ville émotion.

Les technologies numériques telles que l’Internet, les mobiles et les réseaux sans fil créent de nouvelles interactions sociales dans l’environnement urbain, et transforment nos modes de vie. Ces évolutions altèrent notre perception de l’espace et du temps, et modifient la relation aux autres. Bien plus qu’une révolution technologique, c’est une aventure humaine dont les créateurs, les industriels et les acteurs de la cité se sont emparés.

Pour sa 3ème édition, le Cube Festival propose un étonnant parcours d’œuvres interactives situées dans l’espace public, ainsi que des événements artistiques autour de la création numérique : spectacles multimédias, projections, etc.

Merci à Nils Aziosmanoff, président du Cube, pour son accueil très chaleureux.

Légende Photo : Lors de l'inauguration du Cube Festival avec André Santini, Maire d’Issy-les-Moulineaux et secrétaire d'État chargé de la Fonction publique.

Cube Festival du 3 au 8 juin 2008. Issy-les-Moulineaux. Métro
 Mairie d’Issy.

Christophe Ronel : Le Caravansarail des Chimères

Voyages lointains et dépaysement intérieur.

Chaque toile de Christophe Ronel nous invite à un voyage aux confins de l’imaginaire, à la découverte de mondes revisités et colorés, de mythes réappropriés et réinventés. Le voyageur de l’esprit ne manquera pas de faire escale dans ce caravansérail bigarré où les chimères s’apparentent par essence à un bestiaire fabuleux et à un jeu de l’illusion dans lequel il prend plaisir à se perdre.

Tous les chemins du rêve mènent à Ronel ! Routes oubliées de la soie et aux épices se confondant dans une géographie anachronique où la caravane des songes passe. Au visiteur de se laisser guider par sa propre interprétation de l’œuvre, de se laisser aller à cette aventure presque rimbaldienne qui le mènera à Damas, Antioche, Pondichéry, Rangoon ou Samarcande… Sur sa route, il pourra pourquoi pas croiser Malraux sur les traces de la reine de Saba, Kipling sur celles d’Alexandre le Grand, Corto Maltese assoupi dans un Ryokan japonais ou encore Allan Quatermain en partance pour les Mines du Roi Salomon. Oui cette oeuvre est prétexte à toutes les rencontres et toutes les pérégrinations.

Rousseau voyait dans le pays des chimères, le seul monde digne d’être habité. Celui de Christophe Ronel mérite déjà d’être visité à défaut d’y habiter… On ne franchit pas impunément les portes de la quatrième dimension !

Ainsi la Salle des Fougères nous offre le temps de cette exposition, la plus belle des mélodies en sous-sol, celle qui nous fait entendre le bruissement onirique de villes improbables et nous conduit à remonter le temps au gré d’un cheminement qui donne envie de passer de l’autre côté du miroir.

Exposition le Caravansérail des Chimères, Christophe Ronel. 
Salle des Fougères, sous la Grand-Place.
Du 28 mai au 22 juin, mercredi au dimanche de 11h00 à 18h00. Légende photo : lors du vernissage, avec Christophe Ronel, Isaure de Beauval, conseillère municipale déléguée au Patrimoine et à l'Animation culturelle, Pierre-Christophe Baguet, Député-Maire de Boulogne-Billancourt.

Léger accrochage : sept toiles d'Irène Boisaubert

Quand peinture rime avec écriture.

Avec « Léger accrochage », le musée des Années 30 met à l’honneur tous les deux mois, un artiste contemporain boulonnais en exposant ses sculptures ou peintures. Le collectif boulonnais Arts tout de suite a inauguré ce concept en décembre dernier : après Jean-Philippe Baudry et Michel Biot, c’est au tour d’Irène Boisaubert de présenter ses œuvres. L’artiste Boulonnaise, membre du collectif Art tout de suite, conjugue la couleur avec une calligraphie imaginaire dont elle seule possède les clés. Une manière intime de dialoguer avec ses proches tout en invitant le visiteur à simplement ressentir ce langage du coeur.

Léger accrochage. Sept toiles d’Irène Boisaubert. Jusqu'au 8 juin.
Musée des Années 30 - 28 avenue André-Morizet.  Tarif : 4,35€. Réduit : 3,35€.

Philippe Ramette chez Art en direct.

Rien n’est impossible pour ce photographe de l’improbable !

L’œuvre de Philippe Ramette est à ce point fascinante qu’elle vous ouvre les portes de l’imaginaire et de l’interprétation de manière presque « instantanée », comme si vous passiez de l’autre côté du miroir pour vous laisser aller à défier toutes les lois de la gravité et de l’apesanteur. L’auteur avec audace se met en scène lui-même et sans trucages dans des situations impossibles… nous imposant avec élégance ses vertiges et son dandysme auto dérisoire. Surréaliste des temps modernes, on le compare souvent à un Buster Keaton qui revisiterait Magritte. Le doute existentiel est bien là défiant tous les équilibres, les points de vue et prises de positions les plus improbables.

Philippe Ramette fait aujourd’hui partie des plus grands et est reconnu dans le monde entier. On ne peut que remercier Art en Direct de nous inviter à ce voyage dans un monde où l’énigmatique cultive l’ironie.

Philippe Ramette jusqu’au 27 avril.
Art en direct – 71, rue de Billancourt – 92100 Boulogne-Billancourt.

Charles Meynier : conquêtes napoléoniennes et rêveries antiques

Le soleil d’Austerlitz rayonne sur la Bibliothèque Marmottan.

Second premier grand prix de Rome en 1789, Charles Meynier devient l’un des peintres officiels du premier Empire. Répondant aux principales commandes de l’Etat, il est, entre autres, chargé d’effectuer les dessins des sculptures de l’Arc du Carrousel commandés par Napoléon au retour d’Austerlitz, effectue le portrait consulaire de l’Empereur et réalise également de nombreux décors dont plusieurs plafonds du Louvre.
C’est dans le cadre enchanteur et romantique de la Bibliothèque Marmottan à Boulogne-Billancourt, qu’une exposition monographique permet de découvrir ce peintre talentueux ;
Soixante-huit œuvres pour la première fois réunies invitent ainsi le visiteur à remonter vers le temps des grandes épopées et des mythes antiques.

Exposition jusqu’au 21 juin.
Bibliothèque Marmottan – 7 place Denfert Rochereau – 92100 Boulogne-Billancourt.

Festival Premier Regard : cérémonie d'ouverture

Un festival bien lancé !

Cérémonie d'ouverture ce matin en présence de personnalités et élus de la ville ainsi que des membres du jury de cette année. D'après quelques confidences recueillies après la première projection, le cru 2008 s'annonce très prometteur... suivons donc ces premiers regards de près.

Légende photo : Avec Yves Angelo, président du Jury. Notamment réalisateur du Colonel Chabert et des Ames grises, Directeur de la photo sur Nocturne Indien, Tous les matins du monde, Germinal ou encore Jean de Florette et Manon des sources... sans oublier trois César !

Photo : Jean-Marc Philippe.

Festival Premier Regard – Du 28 janvier au 1er février.

Des courts-métrages jamais à courts d’idées !

Déjà la 6ème édition ! Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Chaque année, les jeunes concurrents rivalisent de créativité et de talent pour nous surprendre et nous étonner. En 2008, 200 films encore auront été visionnés avant que le jury et le grand public se plongent avec délectation dans une sélection où se côtoient films réalistes et films d’animation.

Il y a des premiers regards qui en disent long –certes de manière aussi brève qu’efficace- sur ce que ressent la jeunesse : de l’angoisse à la dérision (souvent équivalentes !), du mal-être au malicieux.

Un rendez-vous à ne pas manquer avec un cocktail d’invitations au voyage où l’ivresse de la profondeur guette le spectateur. Au détour des messages que nous adressent ces apprentis de l’image et du son, le plaisir de  se ressourcer grâce à cet élixir de jouvence qu’est la jeunesse, le bonheur de partager avec le plus grand nombre un premier regard bienveillant sur toutes ces carrières en devenir.

Je souhaiterai également réaffirmer toute la fierté que j’éprouve à participer à nouveau à cette belle aventure qui, au delà des clivages et de certaines divergences partisanes, se veut avant tout être un symbole de fraternité. Pour paraphraser Pascal (Blaise bien sûr !) : le cœur a des raisons que la raison ne peut ignorer… Le cœur, c’est aussi cela la raison d’être du Festival Premier Regard ! 

Peter Pen, l’agence que je dirige, s’est à nouveau investie dans l’événement avec la conception, la rédaction et la réalisation du magazine programme du festival dont vous pouvez découvrir ici la couverture. Sans oublier la nouvelle publicité de l’agence qui n’hésite pas à rappeler que pour convaincre, il y a d’autres moyens que de montrer les dents… A bon entendeur !

Festival Premier Regard
Du 28 janvier au 1er février 2008-01-25
Cinéma Pathé
Grand Place
Boulogne-Billancourt

Membres du Jury 2008 : président, Yves Angelo (trois césars et notamment réalisateur du Colonel Chabert et directeur de la photo sur le deuxième souffle d’Alain Corneau).  Anne-Florence Schmitt, directrice de la rédaction de Madame Figaro, Valérie Benguigui, comédienne ; Colo Tavernier O’Hagan, scénariste ; Benjamin Biolay, auteur compositeur et comédien, Jean-Jacques Ferran, ingénieur du son.

Vernissage d'Angélique Lombard Latune reporté au 27 novembre.

On y sera quand même !

Pour des raisons indépendantes de sa volonté, l'artiste peintre Angélique Lombard-Latune reporte son vernissage qui devait avoir lieu demain, au mardi 27 novembre, toujours au restaurant Le Parc. Nous aurons même droit à un orchestre ! Prenez-en bonnes "notes"... et n'oubliez pas de réserver si vous souhaitez rester dîner.

Vernissage le mardi 27 novembre 2007, 18h30.
Restaurant Le Parc
62 rue du Chateau - Boulogne-Billancourt.
Réservations : 01 46 05 00 25