La nouvelle est tombée, il n’y aura pas d’amnistie sur les amendes liées aux infractions routières, y compris les petites à 11 euros, celles qui fleurissent nos pare-brise pour défaut de paiement ou dépassement du temps de stationnement. Le président l’avait annoncé, il était logique qu’il ne se dédise pas et nous ne l’avons pas élu pour ça ! Adieu la démagogie et la complaisance. Bon d’accord, nous faisions semblant d’y croire, ricanant bêtement devant les multiples autographes que les contractuelles, avec un sens du devoir inégalé, signent par tous les temps sur nos voitures. Décidemment haut du pavé et bas de laine, ne font pas bon ménage.
Mais notre sens civique prenant évidemment le dessus sur notre intérêt personnel, consolons-nous (!) avec quelques chiffres révélateurs.
- 8%, c’est l’augmentation du nombre de tués sur la route en avril dernier. L’espoir fait vivre, mais visiblement pas quand il entraîne une modification du comportement des conducteurs lié à une hypothétique amnistie.
- 300 millions d’euros, tel est l’impact négatif sur les finances publiques (source Bercy) de l’amnistie de 2002. Cela donne du crédit à l’abandon de cette coûteuse coutume.
En bref, comme le rappelle ce tautologique adage : pour ne pas avoir à payer de p.v., il ne faut pas en avoir !
Commentaires