Un premier "blanc-sec" à consommer sans modération.
Le 7ème et le 9ème art ne se marient pas si facilement... Les adaptations cinématographiques des Marvel, Superman et Batman sont inégales... Quant à Astérix, Lucky Luke ou Blueberry, n'en parlons pas, si ce n'est pour évoquer le désormais culte "Astérix et Cléopatre" de Alain Chabat aussi délirant que jubilatoire... Avec Adèle Blanc-Sec, Luc Besson s'est attaqué à un monument de la bande dessinée dont Tardi, son créateur, a particulièrement apprécié l'adaptation, jusqu'à réclamer une suite. Comme l'affirme Luc Besson, ce sont les spectateurs qui décideront !
C'est aux cinémas Pathé à Boulogne-Billancourt, que Luc Besson et Louise Bourgoin, une Adèle Blanc-Sec aussi charmeuse qu'envoûtante, se sont livrés avec humour et énergie aux questions des premiers spectateurs. Luc Besson a rappelé tout le plaisir qu'il avait à proposer un film qui invite au dépaysement et à l'évasion dans un contexte pas facile. "Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec" lui ont rendu l'envie de filmer et c'est tant mieux. Subway, Le Grand Bleu, Nikita, Jeanne d'Arc, Léon, le cinquième élément font partie de notre patrimoine cinématographique, voire musical.
Le pitch : En cette année 1912, Adèle Blanc-Sec, jeune journaliste intrépide est prête à tout pour arriver à ses fins, y compris débarquer en Egypte et se retrouver aux prises avec des momies en tout genre. Au même moment à Paris, c'est la panique ! Un oeuf de ptérodactyle vieux de 136 millions d'années, a mystérieusement éclos sur une étagère du Jardin des Plantes, et l'oiseau sème la terreur dans le ciel de la capitale. Pas de quoi déstabiliser Adèle Blanc-Sec, dont les aventures révèlent bien d'autres surprises extraordinaires… Le scénario est adapté depuis les quatre premiers tomes : Adèle et la Bête, Le Démon de la tour Eiffel, Le Savant fou et Momies en folies.
Entre Indiana Jones et Rouletabille, il y a désormais Adèle Blanc-Sec et une irrésistible envie de relire l'ensemble de l'oeuvre de Tardi.
Avec Luc Besson, Louise Bourgoin et Eliane Duverne, directrice des cinémas Pathé de Boulogne-Billancourt.
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