Dimanche 6 octobre, l'âme de Felix Rozen s'est envolée pour un dernier voyage de l'autre côté du miroir.
Très touché par la disparition de Félix Rozen que j'appréciais beaucoup en tant qu'homme et en tant qu'artiste. Il faisait partie de ces personnages boulonnais emblématiques que j'avais toujours plaisir à rencontrer dans les événements culturels de la Ville. Son rayonnement fut international et un peu partout dans le monde, son œuvre lui survit, une bien maigre consolation pous ses proches, même si c'est une forme d'éternité.
J'ai eu l'honneur au cours de mon mandat de connaître de belles personnes aussi simples que talentueuses, qui avaient voué leur vie à leur art, un sacerdoce et un engagement de tous les jours où la reconnaissance est difficile. Félix Rozen en faisait partie et il avait réussi à faire de sa peinture une merveilleuse rencontre entre le son et le sens, comme si chaque tableau était une invitation à entendre autant que voir sa peinture, comme s'il ré écrivait un solfège dicté par l'imaginaire.
N'oublions pas également que Félix Rozen fut un artiste polyvalent : ses sculptures, ses performances, sa collaboration avec l'IRCAM et ses oeuvres dans les plus grands musées. Ainsi entre autres à New York : Museum of Modern Art, Metropolitan Museum of Modern Art, Guggenheim Museum; Washington : National Gallery of Art; Paris : Centre Pompidou, BnF, Fonds national d'art contemporain; Tokyo : Museum of Modern Art, Londres : Tate Gallery; Moscou : Musée Pouchkine, etc. Sans oublier les musées municipaux de Boulogne-Billancourt.
Formulons le voeu, que notre ville lui rende l'hommage qui convient.
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