Le blog de Pascal Fournier

Jan Wroblewski au M-A30 pour un "léger accrochage".

Une peinture éclairée et lumineuse

Jan Wroblewski est né en Pologne en 1959. Il a étudié à l’École des Beaux-arts de Cracovie. Il est diplômé de l’École nationale supérieure de pédagogie (section peinture) en 1986. Il vit et travaille en France depuis 1989. Il réalise plusieurs expositions personnelles de ses toiles abstraites, en France, en Pologne, en Belgique, aux États-Unis et au Japon où il participe également à de nombreuses manifestations collectives. Son travail repose sur le jaillissement de la lumière par le jeu incessant des couleurs. Par ailleurs, Jan Wroblewski enseigne la peinture aux ateliers d’arts plastiques à l’espace Landowski.

Du 17 janvier au 14 février
MA30 (Musée des Années 30), 28 avenue André-Morizet
4,70 € (exposition & collections permanentes du musée), 3,60 € (réduit), gratuité jusqu’à 16 ans

Marion-Valentine au M-A 30 : des vagues... à l'âme.

Un léger accrochage qui fait des vagues.

Vernissage ce dimanche de l'exposition consacrée au photographies de Marion-Valentine du collectif boulonnais Art tout de suite. Un voyage argentique et numérique au fil de l'eau dans le flux et le reflux de l'imaginaire, là où rien n'est figé et tout est mouvement... jusqu'à se laisser gagner par l'ivresse des profondeurs

Un invité surprise : Hugues Aufray qui sort bientôt un nouvel album qui devrait "cartonner" comme il le dit lui-même. Ce passionné du M-A 30 est lui-même sculpteur, une passion qui ne l'a jamais quittée et qu'il pourrait porter "hisse et haut" jusqu'à Boulogne-Billancourt.

Photos Jean-Marc Philippe : Avec Marion-Valentine et Isaure de Beauval. Avec Hugues Aufray.

Du 20 septembre au 15 novembre. Du mardi au dimanche de 11 h à 18 h.
Musée des Années 30, 28, av. André-Morizet
Tarif: 4,50 €. Réduit: 3,50 €. Gratuit pour les moins de 16 ans et pour tous, le premier dimanche du mois.

Rentrée culturelle à Boulogne-Billancourt.

La rentrée de toutes les… sorties !

A l’heure où les plages sont abandonnées comme le chante Brigitte Bardot, découvrons l’exposition événement d’un automne qui n’aura rien de monotone. Un parcours unique dans la carrière de l’actrice, une immersion dans ses plus célèbres films et influences, un regard d’esthète sur les œuvres dont elle fut la muse… BB s’est toujours beaucoup exposée et enfin une exposition lui est consacrée !

Septembre, c’est encore la rentrée des talents boulonnais qui s’exposent eux aussi. Ainsi l’hôtel de ville accueille dès le 12 septembre plus d’une centaine d’artistes peintres sélectionnés pour le nouveau grand concours de peinture de la Ville de Boulogne-Billancourt. Cette exposition se conclura par un week-end portes ouvertes des ateliers et galeries d’art les 4 et 6 octobre.

Enfin, les 19 et 20 septembre, durant tout un week-end, les journées européennes du patrimoine vous invitent à redécouvrir votre ville de manière inédite. Au programme : un rallye des familles inspiré par nos sculpteurs, des promenades en bateau et à bicyclette, des sites pour la première fois ouverts au grand public.

Oui septembre est bien le mois d’une rentrée aux multiples entrées culturelles.

Bonne rentrée !

Léger accrochage avec Kakuko Moriyama

Un coeur n'est juste que s'il bat au rythme des autres coeurs (Eluard)

Le MA30 présente, du 24 mai au 19 juillet, sept tableaux, petits et grands formats, de Kakuko Moriyama, dans le cadre de Léger accrochage… Sept de coeurs... et une artiste évidemment au grand coeur.

Kakuko Moriyama vient de Kumamoto, petite ville du sud du Japon. C’est son professeur de dessin, Ebihara,fils adoptif du peintre Foujita qui le premier lui a raconté ce Paris des années folles, capitale des artistes par excellence. Précédée de Moriyama qui allait devenir son mari, elle s’installe  à Boulogne-Billancourt, dans les années 70.

Là, elle fait la connaissance de l’artiste abstrait Leppien. Rencontre capitale : l’ancien élève de Kandinsky l’introduit dans la voie de l’abstraction. Kakuko construit ses tableaux dans l’espace. Des oeuvres d’une beauté toute graphique. Mais qu’ils soient exubérants de couleurs ou sobrement noir et blanc, jamais un coeur ne fait défaut. « Les cultures du monde entier reconnaissent ce signe », indique-t-elle le visage souriant. Alors ils s’étalent. Immenses, sur toute la surface du tableau,ou en minuscules points. Quelle que soit leur taille, ils sont là.Témoins de l’amour et de la joie que souhaite transmettre Kakuko.

Kakuko Moriyama. Du 24 mai au 19 juillet.
Du mardi au dimanche de 11 h à 18 h. MA30 - Musée des Années 30.
Tarif : 4,50 €. Réduit : 3,50 €. Gratuit pour les moins de 16 ans et pour tous, le premier dimanche du mois.

Le Tag au Grand Palais.

C’est de la… bombe !

Durant trois ans, Alain-Dominique Gallizia, architecte et collectionneur passionné a fait appel à 150 artistes taggeurs et graffeurs du monde entier pour concevoir cette collection dans son atelier de Boulogne-Billancourt. 
300 toiles de même format et sur le même thème ont été réalisées pour former le plus important témoignage de cet art éphémère sur plus de trois générations.

Avec leurs bombes de peinture (au minimum huit) les princes de l’art sauvage se sont ainsi « lâchés » sur deux toiles présentées accolées : à gauche leur nom, à droite la thématique de l’amour. Pas facile pour eux de parler d’amour, confie l’architecte boulonnais, ils ont cependant joué le jeu avec cœur !

L’architecte est le premier artiste des rues mais il n’est plus le seul confie Alain-Dominique Gallizia. A coté de ses constructions, dont il doit signer les murs pour l’éternité, fleurissent désormais les nouveaux supports d’un art inscrit de manière sauvage et voué à la destruction.
"J’ai souhaité réparer cette injustice en offrant, par une simple toile, un support durable à ces artistes d’un nouveau genre."

A chacun son style graphique, sa calligraphie, ses couleurs, sa signature… la créativité est bien au rendez-vous éclectique, débridée, insoumise… toujours unique.
Il s’agit bien là d’un monde à part que le collectionneur compare à l’univers chevaleresque où chaque artiste a son propre écu (logo), où il règne une véritable aristocratie fondée sur le respect et l’adoubement des pairs… on ne « toye » pas impunément le tag ou le graff d’un maître.

Reste qu’avec ce pari d’exposer au Grand Palais, ce mode d'expression du XXème siècle acquiert toutes ses lettres de noblesse : au sens propre comme figuré ! Une contre culture devenue culture, controversée comme toujours dans l’éternelle querelle qui règne entre les anciens et les modernes… mais dont les jeunes se moquent, ils étaient majoritaires hier soir au Grand Palais.

Souvenir personnel de journaliste rock : cette fabuleuse tournée des Clash dont cet extraordinaire concert à Mogador en 1981 avec Futura 2000 qui bombait une gigantesque toile derrière le groupe. Il expose aujourd’hui ses toiles dans le monde entier… Quant au fantôme de Basquiat, il continue d’hanter les plus belles collections d’art contemporain. L’art urbain est vraiment devenu très… urbain ! Pourvu qu’il préserve toute son authenticité.

 
GRAND PALAIS - PARIS
AV. WINSTON CHURCHILL
GALERIE SUD.EST - 
PORTE H 

DE 11H À 19H
PROLONGATION EXCEPTIONNELLE JUSQU'AU 3 MAI, NOCTURNE LE MERCREDI JUSQU'À 23H

Elie Lascaux, le peintre buissonnier.

L'un des rares peintres collectionné par Picasso.

En 1921, Max Jacob visite l'atelier du jeune peintre Elie Lascaux, un ami de Suzanne Valadon et d'André Masson. Séduit par les toiles du jeune homme, il lui emprunte une œuvre rapidement remarquée par D.-H. Kahnweiler. Le marchand, qui a soutenu Picasso, Braque et Derain dès 1907, et édité Guillaume Apollinaire et Max Jacob, expose Lascaux dès 1922 (avec une préface du catalogue par Max Jacob). Cette même année, Lascaux est aux côtés de Max Jacob à Saint-Benoît-sur-Loire. Par l'intermédiaire du poète, il se lie avec Cocteau, Salmon, Malraux, Artaud, Léonardi, Dubuffet, Limbour, Picasso, et Radiguet.

Marié à une belle-sœur de Kahnweiler en 1925, son nom et son œuvre sont désormais indissociables de la célèbre galerie, qui prendra le nom de Louise Leiris après guerre (épouse de Michel Leiris, elle est l'une des sœurs de D.-H. Kahnweiler).
 Inclassable, l'œuvre d'Elie Lascaux ne se rattache à aucun des courants picturaux de son époque. On a pu considérer son univers poétique comme "naïf" ou comme l'illustration d'un "merveilleux quotidien", mêlant rêve et fantaisie.

Élie Lascaux, peintre lunaire et poétique, est aussi un fin chroniqueur de son temps. Jusqu'au au 21 juin, le musée des Années 30 consacre une rétrospective à l'un des rares peintres que collectionnait Picasso. Les célèbres dimanches de Boulogne revivent... et l'on pourrait presque entendre l'artiste déclarer sa flamme a sa jeune fiancée se gaussant d'une querelle dominicale entre dadaistes et surréalistes... anecdote par ailleur relatée dans l'un de ses dessins exposé au Musée et extrait de son journal légué à son petit fils Xavier Vilato, maître d'oeuvre de l'exposition.

Musée des Années 30. 
Jusqu'au 21 juin, du mardi au dimanche de 11 h à 18 h.
Tarif : 4,50 €. Réduit : 3,50 €. Gratuit pour les moins de 16 ans et pour tous, le premier dimanche du mois.

Charlet, aux origines de la légende napoléonienne.

Il était une fois... Napoléon.

Expositions à succès, best sellers, reconstitutions historiques, force est de constater que la napoleomania  est toujours dans l'air du temps. Sous le premier empire, les images d'Epinal contribuèrent à promouvoir la grandeur napoléonienne et durant la première moitié du XIXème siècle, les peintures et gravures de Nicolas-Toussaint Charlet firent naître la légende.

Pour témoigner du talent et de la portée de l'oeuvre de cet artiste très populaire à l'époque, la bibliothèque Paul-Marmottan présente plus de 200 pièces parmi lesquelles des tableaux, des dessins et surtout une importante collection d’estampes.

Un voyage dans le temps où souffle le vent de l'épopée, là où l'histoire et la mythologie se confondent .

Nicolas-Toussaint Charlet (1792-1845). Du 5 mars au 27 juin.
Bibliothèque Paul-Marmottan - 7, place Denfert-Rochereau.
Ouvert les mercredi, jeudi et vendredi de 14h à 18h et le samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h. Tarif : 3,60 €.

Ursula Groszek Wroblewski au Musée des années 30

Un léger accrochage "rouge passion"

Vernissage aujourd'hui d'un léger accrochage au musée des années 30 consacré à Ursula Groszek Wroblewski... Comme son nom l'indique originaire de Pologne, comme sa peinture le montre passionnaria d'une couleur qui se réinvente au fil de l'humeur et du pinceau...

L'émotion est au rendez-vous et c'est un véritable volcan qui se cache derrière l'apparente douceur de l'artistre.

Un voyage dans la couleur dans tous ses états qui saura titiller l'imaginaire et le laisser libre d'aller et venir dans des oeuvres éclatantes de vie et d'énergie.
 

Six tableaux d’Ursula Groszek Wroblewski.
Jusqu'au 22 mars.
Musée des Années 30. Du mardi au dimanche de 11h à 18 h.

Musée des années 30 : Jacqueline Fayet

Léger accrochage... oui mais c'est du lourd.

« Léger accrochage » au musée des Années 30 présente tous les deux mois un artiste boulonnais. jusqu'au 15 janvier, honneur mérité à Jacqueline Fayet qui expose cinq sculptures, reflets des déchirures de la vie et de sa force tranquille. La sculpture a toujours fait partie de la vie artistique boulonnaise, Jacqueline Fayet en est incontestablement l'une de ses meilleures ambassadrices contemporaines.

Musée des Années 30. Du mardi au dimanche de 11 h à 18 h.
Tarif : 4,50 €. Réduit : 3,50 €. Gratuit jusqu’à 16 ans et le premier dimanche du mois.

Yves Brayer, un maître de la peinture figurative au Musée des Années 30.

Simplicité ne veut pas dire facilité.

Le Musée des Années 30 se devait de présenter l'un des plus audacieux et des plus célèbres représentants de la peinture figurative du XX°siècle. Plus habitué aux redécouvertes d'artistes méconnus, nous exposons aujourd'hui un " monstre sacré" pas encore oublié grâce au patient et fervent labeur de sa famille si dévouée. Né en 1907, l'année ou Picasso réalisait ses Demoiselles d'Avignon, Yves Brayer ne succomba pas au chant des sirènes du cubisme. Tout au contraire, il est resté toute sa vie fidèle à la réalité poétique apprise lors de son passage à l'excellent atelier du maître Lucien Simon, le magicien du trait et de la couleur réconciliés.

Il a abordé tous les sujets et a beaucoup voyagé. Il a "croqué" avec énergie et peint avec passion. Ses détracteurs ne voient en lui que le chantre des chevaux de Camargue et de la chaîne des Alpilles, reproduits en lithographie par centaines dans les années soixante. Cette abondance de l'image a masqué le travail remarquable du peintre. L'exposition du Musée des Années 30 – à l'occasion du centenaire de l'artiste - se propose donc de faire redécouvrir une peinture pleine de l'ardeur de la jeunesse et de la fougue intacte des années de la maturité. Les esquisses et les toiles d'Yves Brayer sont tour à tour, calmes et réfléchies, fortes et puissantes, toujours bien construites et convaincantes. Nul doute que le visiteur prendra plaisir à les regarder. A l'heure où l'on réapprend enfin à lire et à écrire dans les écoles, elles devraient servir une nouvelle "éducation du regard". Elles sont le témoignage de l'engagement d'une vie et d'un beau métier pas encore disparu.

Musée des Années 30 - Du 15 octobre au 25 janvier