Le blog de Pascal Fournier

La Culture : une grande et belle claque à la morosité.

Tribune parue dans le BBI de décembre 2008

Annik de Gröm au Carré Belle Feuille

100 choristes, 40 musiciens et 2 solistes... du choeur à revendre.

Forte du formidable succès de son premier concert organisé l'an dernier, l'association Sarastro réunit cette année le mardi 2 décembre prochain à 20H30 au Carré Belle Feuille (60, rue Belle Feuille à Boulogne), 100 choristes, 40 musiciens et 2 solistes (Annick de Gröm, soprano et Alice Gregorio, mezzo).

Seront executées 2 oeuvres magistrales et pleines de virtuosité: le "Dixit Dominus" de Haendel et le motet "In Furore" de Vivaldi.

L'orchestre symphonique Hector Berlioz sera dirigé par Alain Gourdeau et le Choeur du Campus d'Orsay sous celle d'Eric Darrigrand.

Prix des places en pré-vente: 17 euros. Le soir du concert 20 euros (10 euros pour les moins de 12 ans)
Réservation en envoyant enveloppe timbrée à l'Association Sarastro, 174, rue de Silly à Boulogne (92100).

BBmix : les musiques actuelles font leur festival.

 

Du 25 octobre au 1er novembre, le festival de musiques actuelles BBmix fête son quatrième anniversaire dans un écrin tout neuf : celui du Carré Belle-Feuille ! Avec une programmation mixant habilement les goûts et les couleurs, se dégustant en costume-paillette ou en costume-cravate, et mettant en valeur jeunes pousses de saison et artistes renommés, l'ambiance s'annonce festive et (d)étonnante ! Chaque soirée est placée sous le signe d'une thématique, le tout formant un panorama subjectif des musiques d'aujourd'hui.
Boulogne-Billancourt, une ville qui a aussi un coeur de rocker, un coeur qui bat à toutes les mesures.

Yves Brayer, un maître de la peinture figurative au Musée des Années 30.

Simplicité ne veut pas dire facilité.

Le Musée des Années 30 se devait de présenter l'un des plus audacieux et des plus célèbres représentants de la peinture figurative du XX°siècle. Plus habitué aux redécouvertes d'artistes méconnus, nous exposons aujourd'hui un " monstre sacré" pas encore oublié grâce au patient et fervent labeur de sa famille si dévouée. Né en 1907, l'année ou Picasso réalisait ses Demoiselles d'Avignon, Yves Brayer ne succomba pas au chant des sirènes du cubisme. Tout au contraire, il est resté toute sa vie fidèle à la réalité poétique apprise lors de son passage à l'excellent atelier du maître Lucien Simon, le magicien du trait et de la couleur réconciliés.

Il a abordé tous les sujets et a beaucoup voyagé. Il a "croqué" avec énergie et peint avec passion. Ses détracteurs ne voient en lui que le chantre des chevaux de Camargue et de la chaîne des Alpilles, reproduits en lithographie par centaines dans les années soixante. Cette abondance de l'image a masqué le travail remarquable du peintre. L'exposition du Musée des Années 30 – à l'occasion du centenaire de l'artiste - se propose donc de faire redécouvrir une peinture pleine de l'ardeur de la jeunesse et de la fougue intacte des années de la maturité. Les esquisses et les toiles d'Yves Brayer sont tour à tour, calmes et réfléchies, fortes et puissantes, toujours bien construites et convaincantes. Nul doute que le visiteur prendra plaisir à les regarder. A l'heure où l'on réapprend enfin à lire et à écrire dans les écoles, elles devraient servir une nouvelle "éducation du regard". Elles sont le témoignage de l'engagement d'une vie et d'un beau métier pas encore disparu.

Musée des Années 30 - Du 15 octobre au 25 janvier

Jenny Carré, âge d'or du music-hall et de l'opérette

Les traits de Jenny habillent nos rêves.

Ce n'est pas un jeu du hasard et c’est bien plus qu’un jeu de mots, l'exposition consacrée à Jenny Carré coïncide en effet avec l'ouverture du Carré Belle-Feuille. La nouvelle scène boulonnaise dédiée à toutes les musiques et à tous les rythmes. Chacune à leur manière, incarne le spectacle vivant, la fantaisie, la créativité, le talent. 3 sites pour cette nouvelle exposition : principalement le cabinet des dessins du musée des années 30, l'espace Landowski et la mezzanine du Carré Belle-Feuille.

Un critique a dit de Jenny Carré qu'elle avait "habillé les rêves" de toute une époque. Et aujourd’hui ces rêves nous invitent à remonter jusqu’aux années folles. Ainsi de 1920 à sa mort en 1945, l’artiste a créé plus de 32 000 maquettes de costumes et décors pour des spectacles devenus légendaires, pour les grandes scènes du Music hall et de l'opérette dont Paris était alors la capitale mondiale. A 16 ans elle réalise les costumes de la "La Belle Hélène" à la Gaîté Lyrique. Sa carrière est lancée. De Mogador au Châtelet… Jenny Carré habille les "stars" de l'époque: Joséphine Baker dans "Paris qui remue", Mistinguett dans "Fééries de Paris", Maurice Chevalier dans "Paris-London" (l'affiche de l'expo), Cécile Sorel dans "Vive Paris", Arletty dans la "Revue des nouveautés".
Sa renommée franchit même l'Atlantique puisqu'elle travaille également pour les célèbres "Ziegfield Follies" de New York…

Les dessins de Jenny Carré font revivre la magie de ces revues qui étaient à la fois pleines de fantaisie, de féérie et souvent… coquines. Les critiques saluèrent « l’ébouriffante imagination" de Jenny Carré. En effet, ses costumes étaient tour à tour drôles, élégants, libertins ou somptueux.

Une remontée au temps de l'insouciance et un voyage au pays de l'imaginaire... pour "habiller" nos rêves.

Exposition Jenny Carré - Musée des années 30 - Jusqu'au 14 décembre 2008.

Légende photo (J.M. Philippe) : lors du vernissage, avec Jacques Favart, le fils de Jenny Carré, Pierre-Christophe Baguet, Isaure de Beauval et Michèle Le François, conservateur.

Salon du livre de Boulogne-Billancourt

C'est celui qui lit qui est

Cette troisième édition marque une nouvelle page du salon du livre qui aura lieu le samedi 6 décembre prochain à l'Espace Landowski. En effet, nous avons souhaité cette année que cet événement littéraire s'ouvre à un public plus nombreux et qu'il permette à de jeunes talents boulonnais en devenir de s'exprimer.

Ainsi pour la première fois, la bande dessinée y fera t'elle son apparition (De 7 à 77 ans, nous attendons donc du monde !) et 5% de remise seront accordés aux visiteurs (Noël approchant, cela fait toujours plaisir). De plus, un jeu concours littéraire réservé aux élèves boulonnais de seconde, première, terminale, leur permettra de faire du "traitement de texte" de manière inédite : écriture d'un poème, d'une nouvelle ou d'une planche de BD... le bonheur de jouer avec les mots et les bulles comme ils l'entendent. Les prix aussi ne manqueront pas d'originalité : publication des oeuvres primées avec par exemple, l'exposition du poème gagnant sur des abris bus. Oui la poésie dans la rue... enfin !

Sans oublier des rencontres inédites avec des auteurs d'essais, de romans, thrillers, beaux livres et BD ; de nombreuses dédicaces signées par des personnalités du monde littéraire, politique et journalistique ; des tables rondes aux sujets aussi pertinents qu'impertinents... En bref, un salon à lire et à vivre !

Grande fête de l'UMP 92 à Rueil-Malmaison

La 9ème circonscription de Boulogne-Billancourt vous donne demain rendez-vous sur son stand pour partager ce moment d'échange et de convivialité.

Vous pourrez ainsi rencontrer les élus UMP de notre ville, les membres du comité de circonscription, de nombreuses personnalités du 92 et des membres du gouvernement. Il se murmure même qu'un invité de marque pourrait nous honorer de sa présence...

Dictionnaire raisonné de la culture Rock, Denis Roulleau.

Il vole dans les "plumes" du Rock... et de ses propres ailes.

Belle surprise au courrier de ce matin de recevoir ce dictionnaire pas comme les autres écrit par l’un de des anciens collaborateurs de Peter Pen passé à la concurrence mais dont l’amitié a toujours été constante. Denis a en effet travaillé 6 ans à l’agence comme rédacteur… Peter Pen n’était encore qu’un enfant, et les enfants du rock qui y habitaient ne cessaient de parler musique, concerts, du dernier édito de Philippe Maneuvre et des « souvenirs, souvenirs » du fondateur quand il travaillait dans la presse musicale.

On n’écrit pas sur le rock. Mais on écrit Rock… écrit Patrick Eudeline au sujet de ce dictionnaire. Et nul doute que Denis a trempé sa plume dans les noces du riff et du verbe, puisant sa passion de toujours dans l’indémodable « Stairway to Heaven » de Led Zeppelin. Je nous revois encore débattre autour de Hunter S. Thompson, inventeur du journalisme gonzo et auteur du livre culte : la grande chasse au requin.

Merci donc pour cette somme et pour cette dédicace qui me va droit au cœur : pour Pascal, enfant du rock et du verbe, ce dictionnaire des plumes électriques.
Je te souhaite le même parcours que Jean-Christophe Grangé, dont la plume et le talent enflammèrent les plus beaux magazines de l’agence avant de blanchir les nuits de millions de lecteurs.

Denis te voilà donc auteur "raisonné"... à défaut d'être raisonnable... et tu as bien raison ! Comme le dit Nik Cohn que tu cites : "la clé d'une écriture Rock se trouve dans une attitude, dans une certaine approche, plutôt que dans le fait d'écrire ou non sur le Rock"... Et cette rock attitude ne rimera jamais avec l'habitude !

Dictionnaire raisonné de la littérature Rock, Denis Roulleau. Editions Scali, 26 euros.

Vernissage de l'exposition Coskun

Du beau monde dans le monde de Coskun

C'est en présence de nombreuses personnalités du monde des arts et des lettres et de son excellence l'ambassadeur de Turquie, Monsieur Osman Kurutürk, que Pierre-Christophe Baguet a inauguré hier soir l'exposition de Coskun qui se tient sur trois sites de la ville jusqu'au 23 novembre prochain (cf. ma précédente note).

Cher Coskun, merci de nous faire aujourd'hui partager vos secrets, merci également de faire pousser ainsi les arbres de l'imaginaire dans notre ville, merci encore en transmettant votre savoir-faire de permettre à de jeunes pousses boulonnaises d'éclore avec enthousiasme et talent.

Légende photo : Coskun, Isaure de Beauval, Pascal Fournier et Pierre-Christophe Baguet.
Photo : Jean-Marc Philippe.

Geira Auestad Woitier : un dimanche avec Rimbaud

Elle revisite les "Voyelles"

Ce week-end, la salle des dimanches du Musée des Années 30 présentait l'oeuvre de Geira Auestad Wautier qui excelle sur la gravure sur bois et la linogravure. Puisant son inspiration dans la littérature, la poésie et la musique, l'artiste s'est lancée lors du vernissage de son exposition dans une lecture passionnée d'un monstre sacré de la poésie française : Voyelles de Rimbaud. Prétexte à un voyage pictural dans les couleurs de l'imaginaire illlustré à travers deux gravures revisitant ce texte majeur s'ouvrant à tous les sens et à toutes les sensations. Neuf gravures sont également présentées sur des kakemonos de grand format en noir et blanc. Chacune bouillonnante d'énérgie et de créativité, suggérant ici la musique orientale et là le bruissement de la nature.

Rappelons que cette salle des Dimanches fut créée en mémoire à Daniel-Henry Kahnweiler, célèbre marchand de cubistes, rejoint par Juan Gris, qui institua en 1921 ces dimanches de Boulogne où se retrouvait toute l'avant-garde littéraire et artistique de l'époque : Pablo Picasso, Antonin Artaud, Tristan Tzara, André Malraux, Erik Satie, Jacques Lipchitz, Elie Lascaux, etc.

Geira Auestad Wautier, jusqu'au 16 novembre 2008.
Salle des Dimanches, 3ème étage du Musée des Années 30.

Légende Photo : Pierre-Christophe Baguet, Emmanuel Bréon, moi-même et l'artiste.
Photo : Jean-Marc Philippe.